Le Gouvernement de la RDC a mobilisé des moyens nécessaires pour payer les manques à gagner des pétroliers avant la fin de cette année, a rassuré, lundi 21 octobre le vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko. C’était à l’issue de sa rencontre avec les représentants du Comité professionnel des pétroliers nationaux à la Fédération des entreprises du Congo (CPPN), représentant 49% du marché dans le domaine des hydrocarbures dans la zone Ouest.
« Les ressources financières sont déjà mobilisées à ce sujet. Une partie de ces manques à gagner sera payée d’ici la fin de cette semaine. A fin décembre, tous ces manques à gagner seront complètement épongés. L’idéal est de revenir aux fondamentaux consistant à ne plus accumuler des dettes pour le payement des manques à gagner », a promis Daniel Mukoko Samba.
Il a aussi rassuré le CPPN que les réformes du secteur vont se poursuivre et toutes leurs préoccupations seront résolues palier par palier.
Les pétroliers avaient, quelques jours ava
nt, remis un mémorandum au ministre de l’Economie. Et les échanges ont été centrés sur des préoccupations contenues dans ce mémorandum, rapporte Joseph Mankondo Maboko :
« Nous sommes venus rencontrer le ministre à la suite d’un Mémorandum que nous avions déposé. Tout cela tourne autour de la nouvelle structure des prix qui avait été publié le 2 octobre. Nous avons aussi discuté des problèmes qui concernent notre secteur : le problème d’approvisionnement, mais aussi celui des manques à gagner. La réunion s’est très bien déroulée et nous a permis d’étaler au ministre de l’Economie nationale, nos propositions. A cette suite, des solutions très positives sont sorties de sa bouche par rapport à nos questions. Nous sortons de cette réunion très contents et satisfaits ».
Pour lutter contre la vie chère, le Gouvernement congolais avait décidé, le 2 octobre, en concertation avec les pétroliers, de baisser de 13 %, le prix du carburant à la pompe.
Et en contrepartie, le Gouvernement s’est engagé à payer aux pétroli
ers, le manque à gagner dans la nouvelle structure de prix du litre de carburant.
Source: Radio Okapi