Les administrateurs du territoire présentent au Chef de l’Etat « la précarité criante dans laquelle ils travaillent »

Les pétroliers et le gouvernement provincial du Maniema sont tombés d’accord sur la taxe conventionnelle des produits pétroliers. Les deux parties ont signé lundi 21 octobre dans la soirée un protocole d’accord après plusieurs discussions, rapporte mercredi 23 octobre, la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

Ainsi, la taxe de 300 francs congolais par litre a été adoptée devant le président de l’Association des pétroliers pour le développement du Congo,( APEDECO) le président de l’assemblée provinciale, le président de la FEC et les acteurs de la société civile, au cabinet du gouverneur.

Depuis près d’un mois, le gouverneur de province initie une série de taxes conventionnelles pour financer le désenclavement du Maniema.

La taxe convenue avec les pétroliers est saluée par ces derniers.

« C’est une impression très satisfaite du fait qu’il y a eu une longue discussion entre l’APEDECO et le gouvernement provincial mais, ce qui impressionne c’est d’avoir trouvé d’abord un compromis qui est l’accord que
nous venons de signer aujourd’hui, étant donné que ça impacte au développement de notre province. Nous n’avons qu’à apprécier, encourager et surtout soutenir cet accord », a déclaré un pétrolier.

Le gouverneur Moussa Kabwankubi rassure toutes les parties quant à la transparence dans la gestion des fonds générés par cette redevance :

« Toutes les taxes conventionnelles. Qu’il s’agisse des taxes se rapportant au 3T, à la filière Or, à la cigarette, à la boisson, toutes ces taxes-là finissent leurs courses dans le compte de la FEC. Donc, en réalité c’est la FEC plutôt qui va gérer ces fonds. Et pour l’utilisation de ces fonds, on a besoin de quatre signatures concomitantes, c’est-à-dire le gouverneur s’il a n’importe quelle urgence ne peut pas se réveiller et signer un chèque et activé ce compte ».

Les acteurs de la société civile saluent, eux aussi, cette initiative qui permettra au Maniema notamment de développer son réseau routier et se connecter à d’autres provinces.

Source: Radio Okapi