Les travaux d’assainissement se déroulent depuis quelques semaines dans certaines communes de la ville de Kinshasa, ont constaté mercredi 16 octobre des reporters de Radio Okapi. L’hôtel de ville et ses partenaires, les font d’une manière progressive.
Depuis quelques semaines, les travaux de nettoyage ont commencé dans certains quartiers et communes de la ville de Kinshasa. C’est le cas de Ngiri-Ngiri, Kasavubu, Kalamu et certaines parties de la commune de Ngaliema.
Ces activités consistent à nettoyer les caniveaux, à retirer les sachets, bouteilles et autres objets qui empêchent l’eau de couler normalement. Une fois tous les déchets enlevés, les engins les évacuent et les déchargent aux endroits appropriés.
Mauvaises pratiques
Cependant, au sein de la population, beaucoup semblent indifférents à ces activités. Ils poursuivent leur habitude de jeter les immondices et autres bouteilles dans les caniveaux. Un des Kinois rencontrés décrit ce problème:
« J’ai vu les travaux d’assainissement qui ont été fai
ts ici il n’y a même pas deux semaines, mais les immondices commencent déjà à remplir ce caniveau…Le problème, c’est que les gens qui habitent aux coins des avenues ont l’habitude de vider leurs poubelles dans les caniveaux ».
Certains estiment que l’absence des services d’assainissement efficaces dans les communes amène la population à transformer les caniveaux en dépotoirs.
« Les immondices dans les caniveaux ne finiront jamais tant qu’il n‘y aura pas de poubelles publiques…Quand on était petits, il y avait des services d’assainissement et les poubelles publiques. Mais aujourd’hui, ces services n’existent plus », affirme un habitant.
Pour amener la population à changer de mentalité et à s’impliquer dans l’assainissement de la ville, Yves Bolombelo, ancien cadre de l’Environnement à Kinshasa, suggère que « l’exécutif provincial intensifie la sensibilisation de la population, et applique des sanctions »
Tous les bourgmestres devraient remettre chacun le plan de développement de sa commune à l’Hôtel de vil
le ce vendredi.
Source: Radio Okapi