Le groupe thématique Gouvernance et sécurité de la société civile du Haut-Katanga a affirmé vendredi 27 septembre, qu’au moins trois personnes ont été tuées, quinze femmes violées et dix personnes torturées en deux mois, soit de juillet à ce jour, dans des quartiers situés dans la périphérie de la ville de Lubumbashi, lors d’agressions par des bandits.

Bertin Tshoz, responsable de ce groupe thématique, se dit également inquiet par des cas de tracasseries orchestrés par des hommes en uniformes et armés.

Il indique que les quartiers les plus ciblés sont ceux situés dans la commune Annexe. Entre autres Golf Maisha, Munsense, et Kamatete où des cas récurrents de criminalité sont signalés.

« Depuis le mois de juillet, il y a plus ou moins 15 cas de femmes violées, 10 cas de personnes torturées, trois personnes tuées à cela s’ajoutent des blessés graves », note-t-il inquiet.

Au regard de ce tableau sombre, la société civile plaide pour le déploiement des unités supplémentaires de la police dans ces coins de la
ville afin de sécuriser la population et ses biens, même si selon cette structure citoyenne, la ville fait face à un manque criant d’effectif de la police pour faire face à l’insécurité.

« Actuellement nous savons que la couverture de la ville n’est pas totale suite au nombre réduit d’éléments de la police qui sont dans la ville de Lubumbashi, le charroi automobile est insuffisant, et n’en parlons même pas ! Donc il y a déficit au niveau logistique et humain pour faire face à cette insécurité ».

Il ajoute qu’il y a quelques jours au quartier, Kamatete, un autre quartier périphérique, la population a mis la main sur deux personnes armées accusées de créer l’insécurité. Elles ont été transférées à l’auditorat militaires où leur dossier est traité.

Source: Radio Okapi

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