Pour lui, cette insécurité affecte gravement la qualité de la prise en charge médicale dans plusieurs structures de santé du territoire.
« Nous travaillons dans des conditions qui sont trop difficiles à cause de l’insécurité. En plus de ça, il y a le faible revenu, c’est-à-dire les employés sont moins payés. L’argent qu’on donne ne parvient pas à nouer les deux bouts du mois. La plupart de nos structures dans certaines zones de santé sont fermées à la suite de l’insécurité. Quelquefois, les structures sont incendiées, sont pillées, et on tue même le personnel soignant », a déploré Archipe Kyusa.
Il recommande que la protection des infirmiers, le paiement régulier de leurs primes et leur formation continue soient considérés comme des priorités stratégiques :
« Nous demandons à notre Gouvernement, aux organisations non gouvernementales ou bien aux bailleurs de fonds qui œuvrent dans le domaine de la santé dans notre pays et qui sont des décideurs, s’ils peuvent intégrer dans leurs planifications la protectio
n du personnel soignant, la formation du personnel. Nous pensons que ceci peut nous aider à travailler dans de bonnes conditions quand on est bien payé, quand on est sécurisé et quand on suit la formation continue du personnel ».
Source: Radio Okapi