En prélude à ces échanges, le père Alain Nzadi-A-Nzadi, directeur du Cepas, organisateur de la rencontre, a souligné l’importance de la sincérité des acteurs et parties prenantes impliqués dans le conflit, ainsi que la nécessité d’une volonté politique claire de la part du gouvernement.
Trésor Kibangula, représentant du centre de recherche Ebuteli, a rappelé que la paix ne se décrète pas mais se construit patiemment : « Nous sommes convaincus que la paix suppose une lecture honnête des rapports de forces, une écoute réelle des doléances mais aussi la capacité de projeter un avenir commun. »
Didier Mumengi, président du conseil d’administration du centre Chrétien d’Action pour dirigeants d’Entreprises du Congo (CADICEC) et coordinateur du secrétariat technique du pacte social CENCO-ECC, a insisté sur les piliers fondateurs de ce pacte. Selon lui, la RDC doit ouvrir de nouvelles décennies de paix qui s’incarneraient comme une culture, une économie et une manière de vivre en société.
Depuis plusieurs mois, la
RDC est au cœur de multiples initiatives régionales, africaines et internationales visant à instaurer la paix dans l’est du pays. Parmi ces efforts, le processus de Luanda constitue une démarche majeure, sous l’égide de l’Union africaine et avec l’Angola comme médiateur principal.
Parallèlement, d’autres accords, comme ceux de Doha, ont été lancés pour favoriser le dialogue entre les acteurs armés et politiques congolais, tandis que les bons offices des États-Unis interviennent récemment pour appuyer ces efforts de paix à travers une médiation internationale renforcée.