Certains d’entre eux ont d’ailleurs eu pour sujet de dissertation des thématiques liées à la paix.
C’est le cas de Rebecca Bintu, rencontrée par les reporters de Radio Okapi à la sortie de sa salle d’examen.
Avec enthousiasme, elle explique que son sujet, intitulé « Sans la paix, on ne peut rien faire », lui rappelle fortement le contexte sécuritaire difficile que connaît sa province, marquée par des attaques meurtrières orchestrées par des groupes armés : « C’est difficile. Compte tenu de la situation actuelle, je suis inquiète. Je souhaite que cela change et que le gouvernement agisse. »
Comme Rebecca Bintu, d’autres élèves rencontrés après leur examen ont déclaré avoir trouvé des thèmes en adéquation avec la vie sociale, exacerbée par l’instabilité sécuritaire. Eux aussi plaident pour que le gouvernement mette fin aux ravages de la guerre afin de permettre à la population de vivre en paix, loin de la peur d’attaques imminentes.
Ils évoquent également des problèmes majeurs tels que la corruption, le chô
mage des jeunes et l’inaccessibilité aux emplois.