Trois semaines après la rentrée des classes officielles, les enseignants de plusieurs écoles publiques ont durcit leurs mouvements de grève.
Le compromis n’a pas été trouvé entre le banc syndical et les autorités provinciales de l’Education au Sud-Kivu sur la suspension de la grève. Les syndicalistes ont présenté le calvaire que traverse l’enseignant congolais et ont estimé que seul le vote et la promulgation de l’édit portant fonds pour les frais innovants en province peut sauver cette année scolaire.
Au Nord-Ubangui, c’est plus de 2000 enseignants des écoles publiques de Yakoma qui réclament leurs arriérés de salaire.
Entre-temps, les professionnels de la craie de Kindu (Maniema) ont radicalisé à partir de lundi 23 septembre, leur mouvement de grève. Ces enseignants estiment que les 50 000 francs congolais [17,6 USD] que le Gouvernement ajoute au salaire des enseignants est « un sabotage ».
Et dans le territoire de Moba (Tanganyika), les enseignants d’une centaine d’écoles publiques, membres du Syndica
t des enseignants du Congo (SYECO) maintiennent leur grève malgré la confirmation de l’ajout par le Gouvernement de 50 000 franc congolais sur le salaire des enseignants.
De son côté, la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC a déposé, vendredi 20 septembre, son mémorandum dans les deux chambres du Parlement.
Question :
-Quelle lecture faire de cette situation ?
Invités :
-Cécile Tshiyombo, secrétaire générale du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO).
-Patient Rafiki, président du Syndicat des Enseignants des écoles conventionnées protestantes du Nord-Kivu.
-Jean-Marie Ntantu Mey, ministre et député national honoraire, il est expert en matière d’éducation. Il est également promoteur du Bureau d’actions et d’éveil culturel, une ASBL d’éducation civique et culturelle.
Source: Radio Okapi